Découvrir le traitement en vidéo
- Définition
Un kyste pilonidal (ou sacro-coccygien) est une cavité située dans la région du sillon inter-fessier.
Ce kyste est causé par la présence de poils qui poussent à l'intérieur et qui ne vont pas s’extérioriser, et qui peuvent s’infecter.
- Symptômes
- En dehors des périodes d'infection, les patients sont souvent asymptomatiques mais peuvent présenter :
- douleur, notamment à la station assise,
- écoulement,
- tuméfaction ou grosseur,
- En phase aigue, lors d’une infection du kyste, on retrouve une rougeur, des douleurs importantes jusqu'à la présence d'un abcès qu'il faut parfois évacuer en urgence.
- En dehors des périodes d'infection, les patients sont souvent asymptomatiques mais peuvent présenter :
- Traitement chirurgical par Laser, une technique innovante
Le seul traitement repose sur la chirurgie.
En cas de kyste infecté : abcès
Il s’agit d’une urgence. Le patient doit être opéré sous anesthésie générale, ou parfois sous anesthésie locale pour évacuer l’abcès. La plaie est ensuite méchée quotidiennement jusqu'à fermeture définitive. Il faut compter environ 15 jours à un mois.
En cas de kyste non infecté
Une intervention chirurgicale est nécessaire : TRAITEMENT PAR LASER EST UNE RÉVOLUTION.
L'objectif est de retirer les corps étrangers (tels que les poils et les cheveux) et de favoriser la cicatrisation de la cavité sous-cutanée par “soudure” à l'aide du laser.Les bénéfices par rapport à la résection classique sont sans comparaison :
- Soins infirmiers de 7 à 15 jours sans méchage
- Arrêt de travail de 7 à 15 jours
- Reprise activité physique rapide après 15 jours
L'intervention se déroule sous anesthésie générale, en ambulatoire. À domicile, le principal soin consiste en un massage du sillon interfessier sous la douche avec une visite infirmière prévue quotidiennement pour changer le pansement jusqu'à l'arrêt des écoulements (environ une semaine).
Les complications
Les complications sont rares :
- Les problèmes infectieux locaux : sont traités par des soins locaux de drainage et parfois une antibiothérapie orale. En cas de récidives d'infection, cela peut vouloir signifier un mauvais résultat du laser et pouvant nécessiter une réintervention par laser.
Le taux de récidive est faible entre 10 et 15%. Ce risque peut être réduit en respectant les règles d'hygiène et de diététique. En cas de suspicion de récidive, le chirurgien peut prescrire une IRM et une nouvelle session de traitement au laser peut être envisagée.
- Parcours de soins
Consultation
Le patient est adressé au chirurgien par son médecin traitant sauf en cas d'urgence où la prise en charge passe par les le service d'accueil des urgences directement.
Après explication de la pathologie le chirurgien remet au patient une fiche d’information et un consentement éclairé à signer avant l'intervention
Hospitalisation ambulatoire
Intervention chirurgicale
L’intervention est réalisée au bloc opératoire sous anesthésie générale et dure environ 20 minutes.
Période postopératoire
Après une à deux heures en salle de réveil, le patient est transféré dans sa chambre. Boissons et alimentation sont reprises le jour de l’intervention, tout comme le lever et la marche. Une fois la visite postopératoire réalisée par le chirurgien, le patient rentre à domicile, avec un accompagnant.
Cette intervention est peu douloureuse et des antalgiques de pallier I ou II sont souvent suffisants.
Retour à domicile
Le patient est autorisé à quitter le service d’hospitalisation après validation par le chirurgien.
En quittant le service, l’infirmière transmettra au patient :
- Les papiers administratifs de sortie,
- le compte-rendu d’hospitalisation et le compte-rendu opératoire,
- les modalités d’un traitement antalgique,
- un arrêt de travail,
- un bon de transport si nécessaire,
- un rendez-vous de consultation postopératoire et les consignes à suivre.
Consultation postopératoire
La consultation postopératoire est réalisée environ 4 semaines après l'intervention et permet de s’assurer de l’absence d’anomalie suite à l’opération et vérifier l'efficacité du traitement sur les douleurs.
Au moindre problème postopératoire, il est nécessaire de contacter le chirurgien afin qu’une éventuelle complication soit détectée et traitée rapidement.
- Risques - complications
- Hémorragie : un saignement peut survenir durant les 15 premiers jours, mais reste rare.
- Infection : très rare, si les soins sont réalisés correctement par une infirmière tous les jours.
- Récidive : rare, elle peut nécessiter une nouvelle intervention chirurgicale